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Le maraîchage est de plus en plus pratiqué en Europe. Il consiste à utiliser efficacement de petites superficies de terres pour atteindre des rendements élevés. De ce fait, beaucoup plus de producteurs s’y adonnent, mais ne disposent pas forcément des meilleures méthodes pour optimiser leur production. Découvrez à cet effet comment fonctionnent le maraîchage et quelques pratiques répandues pour optimiser vos rendements !

C’est quoi le maraîchage ?

Le maraîchage permet de revisiter les méthodes traditionnelles de production agricoles et de les améliorer. Tout ceci grâce aux résultats de la recherche récente et au partage des connaissances pratiques actuelles. Il met l’accent sur l’environnement, le bien-être et les revenus des agriculteurs. Il faut pour cela effectuer une veille pour être tenu au courant de toute avancée majeure dans le domaine.

Par ailleurs, le maraîchage est un jardinage innovant, une agriculture à plus petite échelle. Il applique une méthode bio intensive, c’est-à-dire une haute intensité, une rotation élevée et une large gamme de cultures.

Quelques pratiques répandues du maraîchage

Pour mieux profiter de cette pratique, vous devez appliquer certaines méthodes.

L’occultation

L’occultation est une méthode de désherbage très répandue qui consiste à couvrir le sol d’une bâche opaque pour détruire les levées d’adventices. Toutefois, il faut que le sol soit préparé comme pour un semis avant que la bâche ne soit installée. Cela fait germer les graines d’adventices qui sont par la suite éliminées, puisqu’elles ne trouvent pas de lumière. Elle nécessite une anticipation, car il faut souvent laisser la bâche un mois. Cependant, il existe une forme d’occultation qui permet d’occulter tout en produisant.

L’occultation productive

Pas encore répandue, l’occultation productive est le fruit des recherches de deux associés du GAEC (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun). Elle prend appui sur le principe de l’occultation classique. La différence est qu’elle remplace la culture avec une toile hors sol par une culture sur toile tissée.

Prenons en exemple une mâche semée en place en août directement sous terre derrière une culture de melon sur toile tissée. Dans ce cas, le sol ne doit pas être travaillé entre les deux cultures pour éviter que les graines d’adventices remontent. Au moment de l’implantation de la mâche, il faut réaliser un brûlage avant le semis et un autre 5 jours après. L’application d’un tel procédé ne nécessite pas de désherbage manuel ou sinon très peu.

L’association de cultures

L’association de cultures revient à rendre complémentaire des cultures différentes en les alternant en ligne ou en planche. Cette méthode augmente non seulement la productivité, mais réduit aussi la charge globale de travail par la mutualisation des interventions. De plus, la densité de la végétation obtenue grâce aux associations assure une meilleure couverture du sol, limitant alors la pression des adventices.